Les objectifs de la stratégie de la France pour le bien-être des animaux, en ce qui concerne les animaux de compagnie, sont majoritairement tournés vers la lutte contre l’abandon, considéré comme un acte de cruauté passible de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende, selon l’article 521-1 du Code pénal, au même titre que tout mauvais traitement exercé envers les animaux de compagnie.
La lutte contre le commerce illégal de chiens et de chats fait également partie des actions prioritaires de ce plan national bien-être animal, notamment via un renforcement des contrôles et inspections.
CHATS, CHIENS ET NAC
Une meilleure vie pour nos animaux
Selon les données de l’Icad (identification des carnivores domestiques), les Français, en 2019, étaient propriétaires de plus de 15 millions de chats, chiens, furets.
Les propriétaires des animaux de compagnie ont des devoirs et des responsabilités envers eux. Il est essentiel de connaître les règles à respecter pour leur bien-être et leur santé avant même d’acquérir un animal de compagnie.
Les actions de notre association tournent autour du bien-être animal au sens large. Nous refusons toute maltraitance, nous portons assistance aux animaux en divagation sur notre commune, nous stérilisons, identifions, et soignons les chats errants pour contrôler leur population. Nous aidons les animaux de personnes en grande difficulté.
Enfin, nous souhaitons sensibiliser la population sur le respect de l'animal, et cela doit se faire dès l'école. Le respect, la connaissance et l'assistance... ce sont ces mots que nous devons transmettre aux plus jeunes.
Le bien-être animal
Le bien-être animal a été défini par l’Organisation mondiale de la santé animale. Il comprend le respect de cinq libertés fondamentales, notamment l’absence de faim, de soif, de peur et de stress physique et thermique, l’absence de douleur et de maladie, la liberté d’expression d’un comportement normal de son espèce grâce à un environnement adapté.
Garantir le bien-être de son animal de compagnie signifie répondre à ses besoins physiologiques et comportementaux, et lui procurer les soins nécessaires.
Cela implique de lui assurer une bonne alimentation, des conditions de vie adaptées, des soins préventifs réguliers (vaccination, traitements contre les parasites et les vers), une bonne hygiène, mais aussi de passer du temps avec lui (jeux, promenades…).
Plusieurs pratiques sont ainsi interdites, comme :
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Ne pas nourrir un animal à sa faim
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Ne pas le soigner
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Attacher un animal de compagnie, sauf sous certaines conditions
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Les interventions chirurgicales à des fins non curatives, comme la coupe des oreilles (il existe une exception pour la coupe de la queue chez les chiens ainsi que pour les stérilisations de convenance) ;
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L’abandon de l’animal de compagnie par son maître.
Des sanctions sont fixées pour lutter contre la maltraitance animale, allant du retrait de l’animal à des amendes et peines de prisons.
Dès 2020, le Gouvernement renforcera son action contre les abandons d’animaux de compagnie, notamment en prévenant les achats impulsifs (on estime environ 200 à 300 000 abandons par an).
En janvier 2020, le député Loïc Dombreval a été chargé d’une mission de six mois afin de proposer d’autres mesures de lutte contre l’abandon des animaux de compagnie et pour lutter contre la maltraitance. Par exemple, le non-respect de l’identification obligatoire des chats pourra être passible d’une contravention de quatrième classe.
L'identification, un acte de protection
L’identification des chiens et des chats est obligatoire préalablement à leur cession, à titre gratuit ou onéreux.
L’identification est à la charge du cédant. Que l’animal soit acquis auprès d’un éleveur, d’une animalerie ou encore d’un particulier.
En dehors de toute cession, l’obligation est également obligatoire pour les chiens nés après le 6 janvier 1999 âgés de plus de 4 mois et pour les chats de plus de 7 mois nés après le 1er janvier 2012.
Donner une identité à votre animal, c’est faciliter sa recherche en cas de perte et réduire les risques de vol, c’est aussi lui éviter l’euthanasie s’il est conduit en fourrière. Un animal identifié a 90% de chances d’être rendu à son propriétaire contre 15% seulement s’il ne l’est pas.
Lors de nos trappages, nous pouvons attraper des chats errants, mais aussi des chats qui semblent domestiques. Sans identification, nous sommes dans l'impossibilité de retrouver les maitres de l'animal, ni même de savoir s'il est errant ou pas.
À quel âge doit-il être identifié ?
Pour les chiens, l’identification est obligatoire dès l’âge de quatre mois ;
Pour les chats, tous les spécimens nés après le 1er janvier 2012 et âgés de plus de 7 mois doivent être identifiés.
La maltraitance
La réglementation concerne également les sanctions encourues en cas de maltraitance animale, qui relèvent du non respect des 5 libertés individuelles des animaux. Une négligence vis-à-vis de ces 5 libertés fondamentales, comme un animal qui ne mange pas à sa faim, qui est détenu dans de mauvaises conditions ou encore qui n’est pas soigné, est donc passible de sanctions, voire d’un retrait de l’animal.
L’abandon d’un animal est également considéré comme un acte de maltraitance et est donc puni par la loi. Ainsi, tout acte de maltraitance par négligence, qu’elle soit intentionnelle ou non, est sanctionné par la loi.
Si vous êtes témoin de maltraitance, ne fermez pas les yeux, contactez-nous.
L'abandon
Les objectifs de la stratégie de la France pour le bien-être des animaux, en ce qui concerne les animaux de compagnie, sont majoritairement tournés vers la lutte contre l'abandon, considéré comme un acte de cruauté passible de 2 ans d'emprisonnement et de 30 000 € d'amende, selon l'article 521-1 du Code pénal, au même titre que tout mauvais traitement exercé envers les animaux de compagnie.
La lutte contre le commerce illégal de chiens et de chats fait également parie des actions prioritaires de ce plan national bien-être animal, notamment via un renforcement des contrôles et inspections.